Bienvenue sur mon nouveau site web !
Je m'appelle Frédéric J. Erismann, j'habite à La Neuveville (Suisse) et j'ai fait ce site web principalement pour parler de ma vie et de mon handicap, qui est la dystonie.


A propos de moi

Bonjour, je m'appelle Frédéric, je suis né en décembre 1972 et je souffre depuis ma plus tendre enfance d'un handicap : xxxx.


Comme je suis fortement limité dans mes actions et mes déplacement, j'aime passer du temps devant mon ordinateur, à regarder toutes sortes de films, à relever les e-mails et à écrire à mes nombreux amis et contacts à travers le monde.
Et si vous voulez voir à quoi ressemble ma jolie vue depuis mon ordinateur, admirez la photo suivante ;-).

Lisez mes aventures et mon chemin sur mon blog :

La vue depuis mon bureau

C'est avec plaisir que je vous offre la magnifique vue que j'ai depuis mon bureau. Il s'agit de la rue des Faubourgs, qui est une des très vieilles rues de La Neuveville.
En cure à Walzenhausen

Plus sur moi et ma vie

Introduction Parfois, je bafouille. Alors, j’ai décidé d’écrire. Quoi ? Mes états d’âme, mes bonheurs, mon malheur, l’air du temps, mon entourage. Sans fausse modestie, j’avoue avoir un physique agréable ! Yeux bleus ? Non d’un noir peu commun. Un nez que l’on ne remarque pas… Deux Cyrano, c’est pas possible. Une chevelure bien brune. Beaucoup de poils là où il en faut. Pourtant, il y a un problème que l’on s’acharne à résoudre. Handicap physique.

Chaque semaine la physio me tripote, me bouscule et m’enseigne les bons mouvements. Et moi, j’essaye de mettre en pratique ses bons conseils. Je voudrais pouvoir m’exprimer oralement mais mon organe parlant est en rade. Lorsque j’essaie de jacasser avec ma mère, je suis certain vu ma lenteur, qu’elle a envie de me dire : « crache-là ta Valda ! » Je fais court et tapote sur mon ordi. Ecrire. Les mots se bousculent dans ma tête. Comment les choisir ? Sûrement pas en jouant au poker menteur. Je vais y mettre bon ordre. Je ferai appel à Clio, muse de la poésie. Et si elle est absente, je fais quoi ? Je farfouille dans mes méninges pour en extraire la sublime substance des mots.

Dire que Victor Hugo a tant pondu d’écrits. Où Rimbaud a-t-il trouvé la grâce qu’il a mise dans ses poèmes ? Quelle trouvaille le spleen de Baudelaire. Pas à pas, mot à mot, j’avancerai sur le chemin (toujours pavés de bonnes intentions) de ma prose. Les quatrains, les alexandrins, les odes, ce sera pour plus tard. Lune après lune, j’ajouterai quelques pages. A la prochaine éclipse, il y aura un ou deux chapitres. Ni Marignan, ni Rocroi, ni Azincourt. Ma bataille est à sens unique. Fred contre Fred, moi contre mon égo. Et, nouvelle agréable, j’ai une boule sur le pied. Je n’ai pas les boules pour autant. Mon médecin traitant a trouvé un docteur charcutier qui va m’arranger cela. Régime printemps : je perdrai bien 100 grammes avec l’ablation du machin.

Ce n’est pas pour plagier De Gaule qui traitait l’ONU de machin. On fourre machin à toutes les sauces. Tu viens boire un petit café ? Pourquoi presque toujours ajouter petit même si l’on ingurgite un gros bol de ce liquide ? En parlant du temps, les gens s’exclament : ils ont dit qu’il pleuvait. Mais qui sont ces « ils » ? Dans mon livre je vais vous parler de moi, de mon handicap, comment je le vis au quotidien, de mes opérations, de mes cures, de ma famille, de mes ami/ies, de mon travail, de mes passions, du Fred de la Neuveville. Certains passages seront tristes… Mon arrière grand-père fonda l’entreprise Erismann-Schinz à la Neuveville. Très tôt, il était tombé dans les pare-chocs, raquettes et autres pièces d’horlogerie. La famille comptait 7 enfants. Gérard, Edouard, Charles, Eric Benjamin, Germaine, Louise. Gérard : inventeur, poète, mycologue. Il marchait souvent la tête baissée, perdu dans ses pensées. Les gens l’interpellaient : « Alors Loulou, tu cherches cent sous ? » Il avait épousé ma grand-mère Blanche. Femme généreuse, dynamique, toujours d’accord pour recevoir des amis et donner de son temps aux autres. Edouard, dit Mike, célibataire aux voitures américaines. Lui aussi travaillait dans l’entreprise. Bien connu dans la région pour sa générosité. Charles : le bohème de la famille. Voyageant sur tous les continents et ne pouvant pas se fixer quelque part. Baratineur, violoniste, il parlait plusieurs langues. Eric : exerçant dans l’entreprise familiale. Après son veuvage, il a épousé une jeune dinde de 25 ans sa cadette.

Mariage qui n’a pas résisté aux signes du temps. Benjamin s’est exilé aux USA, à Philadelphie où il fonda une famille. C’est lui qui a fait entrer son frère Gérard à l’institut Benjamin Franklin. Germaine : célibataire pointilleuse. Une main d’homme sur son genou était un acte de lèse-majesté ! L’usine était sa vie. Il fallait marcher droit pour éviter les foudres de Mademoiselle. Louise : après un mariage raté avec un chimiste, elle reste chez sa mère dans la propriété familiale. Dire qu’elle a emmené sa sœur en voyage de noce ! Elle se remariera sur le tard avec un incapable profitant de la fortune de sa femme. Après quelques années passées à Genève, ils vinrent s’installer dans la maison familiale à La Neuveville. Tous ces gens-là ont eu des enfants plus ou moins bien réussis ! Cinq filles, quatre garçons. Certains vivent encore aujourd’hui. Je ne citerai donc pas leurs noms… Oui, ils ont fait quelques bêtises (pour ne pas dire de mots grossiers) ! Ils ont pour eux un physique agréable, un abord incitant à l’amitié, beaucoup d’idées et l’espoir que la vie leur réservera bonheur et joie. Alors là, ce n’est pas toujours le cas. Je vous citerai quelques passages de leur vie. Ils appellent ça : la saga des fadas Marié jeune à une suisse-allemande. Il rentre d’un voyage d’affaire. Plus d’enfant à la maison. « Bizarre, vous avez dit bizarre ? » Après une enquête précise, la fillette fut retrouvée brûlée dans le fourneau de la belle-mère. La mère de la gamine l’aurait frappée à mort. Elle pensait avoir ainsi économisé le coût d’une incinération. USA. Une jolie cousine se fait kidnapper. Certainement pas pour son sourire enjôleur. Rançon ou pas ? Quelques zones grises dans cette histoire. Elle s’en est sortie vivante et évidemment traumatisée. Il y a de bons psys là-bas, soigneurs d’âme en perdition. Il aimait le luxe, les femmes et tous les plaisirs friques. Plus d’argent ? On fait envoyer les factures aux oncles où aux tantes. Ils paieront évitant les poursuites et les critiques. Thèse en économie. Il est tellement gauche de chez gauche qu’il serait incapable de jouer centre droit au football. Il a épousé une dinde dodue qui navigue tantôt à voile, tantôt à vapeur. Une belle fille dynamique, sportive.

Tu as parfois intérêt à la mettre en sourdine face à elle. Elle pratique le tennis avec brio. Championne de bowling. Elle « confiture » durant l’été : 300 pots. Polyvalente dans le bricolage. Deux sœurs de cette famille vont parfois aux USA avec le fils de l’une d’elle. C’est alors une déferlante d’achats. Il faut racheter des valises pour les remplir. Linge de maison, casseroles, sparadrap ( Je vous demande un peu !) habits, chewing-gum ! A New-York, un vendredi soir vers 20h l’équipe est dans Brodway à la recherche de son hôtel. La maman pousse la chaise roulante de Fred surchargé de paquets. La tante essaie tant bien que mal de suivre : des cartons, des sacs aux bras, dans le dos. Ah ! Les trottoirs mal entretenus de N.Y. Pas un mètre carré de libre, une foule dense et pressée. Soudain la chaise roulante se couche sur le côté, Fred finit sa course sur le trottoir et les paquets s’envolent. Ah ! La crise ! Les Américains blancs nous insultent, les Noirs nous aident. Pour corser le tout Fred pousse des cris en jouant au blessé alors qu’il est intact. Fernand Raynaud nous aurait traité de bourreaux d’enfants. Il y a des jours où ça va et d’autres ou c’est aussi noir qu’un expresso. Nous ne faisons pas de café turc à la maison. Pas questions de lire dans les marcs de café. Dans mon entourage, personne ne sait décrypter les lignes de la main. Je me fie donc à mon destin.

Avanti ! Il ne faut pas laisser trop de liberté aux idées insensées. Courage mon pote. Dédale a montré patience et combativité pour sortir du labyrinthe. J’ai des amis formidables qui me soutiennent. Je leur envoie des SOS… Pas toujours justifié ! Ils volent à mon secours comme des hirondelles au printemps. Un voyage avec ma mère aux USA. Las Vegas, le désert, le Grand Canyon L.A. Maman, Fred, la chaise roulante. J’ai roulé pour vous là-bas. Une nuit au casino : des spots, du bruit, la foule, le jeu, la folie américaine qui vous démange. Nous n’en sommes pas sortis plus riche qu’avant. La partie achat était de la fête. Ma mère repère toujours les bonnes affaires… Ce qui est encombrant pour nos valises. Il faut bien que jeunesse se passe. Thats life ! Cette vie colorée comme la palette d’un peintre. Des couleurs chaudes passant aux couleurs moins flamboyantes évoquent la courbe de mon moral. Je navigue entre zone d’ombres et de soleil. C’est les quatre saisons de Vivaldi. Connaissez-vous le compositeur Eric Satie ? Ecoutez-le ! La vie est-elle l’envers du paradis ? Scott Fitzgerald dixit sacré Gatsby ! Ma vie est le parcours qui m’est réservé. Je dois avancer malgré mes gambettes qui ne répondent pas toujours. Impossible de courir après une fille. J’adopte d’autres tactiques. Bien sûr que je rencontre des filles. Où ? Ca je ne vous le dirai pas.

A vous d’imaginer. L’imagination est une possibilité infinie d’évasion. Voyage autour de ma chambre de Céline (Dr. Destouches) en est un exemple. Je voyage aussi en Europe, aux Etats-Unis, au Moyen-Orient. Que de souvenirs ! Une petite lubie en Israël… J’ai démonté le sanitaire d’une salle de bains et l’ait fourré dans mon sac. Ma tante trouvait que ma besace était lourde ! Lourde de conséquence ? Non, tout s’est arrangé. Des cousins (petits) il y en a aussi : ceux qui arrivent en Jaguar (si vieille qu’elle tombe en panne à quelques kilomètres de la maison). Ils apportent une ambiance mi Normandie mi Cannes. Alors maman se donne encore plus de peine pour servir des plats raffinés. Du côté Français du Léman arrivent, cousine, ami, enfant. Ce sont les une fois oui, une fois non. Entre elle et lui les intervalles fluctuent. Quelques mois d’unisson, quelques semaines de on ne se voit plus. Nous ne savons pas si ils seront deux ou trois à venir chez nous. Maman a une chatte noire qu’elle a récupéré à la SPA. Elle la nomme le chat volant. Une gazelle quoi ! Un jour, j’ai eu envie de jouer au nabab. J’ai prélevé des milliers de francs sur mon compte bancaire. J’ai voulu imiter les grands ducs de l’époque en offrant caviar, champagne, parfums à des filles qui n’ont pas rechignés à accepter. C’était tout à fait excitant. Le boomrang étant revenu à son point de départ, maman a souligné avec force arguments que mes agissements étaient erronés. Un instant de folie pimente la vie, qu’en pensez-vous ?

Epicure ne dirait pas non. Je tiens à mentionner notre Cher ami de Lyon dont nous avons fait la connaissance en Suisse. Il a une belle propriété en Normandie où nous avons été reçu avec beaucoup d’amitié et d’égards. Je tiens à mentionner le professeur qui s’occupe de mon corps et de mon âme. J’entretiens des relations basées sur la franchise et l’honnêteté avec celui que je nomme le bourreau de Zürich. Oui j’ai enduré durant 9 heures une opération des plus délicates… sans anesthésie car il fallait que je réponde aux demandes du professeur. L’introduction d’une aiguille quelque part dans mon crâne pour y envoyer des fréquences électriques, ma tête coincée dans un carcan. Des heures d’approche pour bien cibler l’endroit à l’aide d’ordinateurs. Ce n’était pas la valse à mille temps de Brel mais la valse à 100'000 volts ! Que j’avais faim durant cet épisode ! Il y avait aussi celle que l’on appelait la tantine de Burgos. Mi espagnole, mi française Ah ! Le tempérament !Et quelle cuisinière ! Elle avait des mains superbes avec des ongles empêchant de se gratter dans l’oreille. Son mari, le frère de ma grand-mère, était heureux de passer ses vacances en Suisse. Ils habitaient Paris. Ma mère m’a raconté que durant l’été la maison était pleine d’invités : les Anglais, amis d’enfance. Riccio et sa famille : un des caïds de la maffia napolitaine, les Belges, les Américains, les Français. Lorsque ma mère et sa sœur séjournaient dans une grande ville italienne à l’invitation de Riccio, elles avaient droit à des gardes du corps et à toutes les attentions que leur prodiguait la maffia. Elles étaient jeunes, belles, blondes. Donc pas touche au grisbi.

Peu à peu les amis sont partis pour « plus loin », pour l’endroit dont on ne revient pas. Un aller-retour serait peut-être plus enrichissant. Mais nous n’avons que des hypothèses quant à cet Eden promis. Il y existe des couleurs encore ignorées, des odeurs nouvelles, un délire de lumière, une abondance de musique, des âmes en pagaille… allez savoir. Un ami… que dis-je… un frère ! Plus âgé que moi mais si attentif, si généreux, si dévoué. Un jour, il a décidé de s’envoler. De hauts rochers valaisans furent sa plate-forme d’envol et de départ définitif. Mes souvenirs communs vivent toujours en moi. Je ne t’oublierai jamais, mon pote. Je ne critique pas… cependant, je suppose que ma tante a trouvé son permis dans une brocante. Sa voiture est un escargot à roulettes. Par contre ma mère, tout en ménageant sa monture, nous emmène d’un bout à l’autre Suisse avec plaisir. Vous ai-je dit que j’apprécie la nourriture raffinée ? Connaissez-vous Luculus, ce général romain connu pour son attirance pour la gastronomie ? Et Talleyrand (prêtre défroqué), prince de Bénevent a été servi par Carême un grand cuisinier de l’époque. Voici un menu de 7 services établi par Carême. Potage à la Condé Potage à la moelle bœuf Bar grillé à l’ancienne Cabillaud à la hollandaise Quartier d’agneau à l’anglaise Chartreuse garnie de cailles Vol au vent à la Nesle Emincé de bœuf Clermont Poularde maquignon Filets de maquereaux glacés à la chicorée Poulet à la reine Pigeons bardés Croque-en-bouche Sultane en surprise Haricots blancs, laitues, gelée d’abricots, biscuits au moka. Les gens (riches en général ) mangeaient énormément. Quant aux soins dentaires et au lavage des dents… on ignorait.

La propreté n’était alors pas très à la mode. Versailles empestait. Il était autorisé de satisfaire ses besoins… un peu n’importe ou aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du château. J’ai des amis formidables qui répondent présents lorsque j’éprouve le besoin de les voir. Nous nous prélassons dans la piscine, passons du temps devant l’ordinateur qui nous réserve parfois d’agréables surprises. Non, pas toujours ce à quoi vous pensez. Il y a autre chose à voir que les nus académiques ( si peu académiques ! Un tour dans un musée … que préférez-vous ? Le Louvre, le Pardo, le British , l’Hermitage. Mes amis font partie intégrante de ma vie. Le compagnon de toujours Jan, les frères Porée, Nicolas. Nos rencontres sont un moment de bonheur pour moi. Vivre cette amitié m’encourage à persévérer en attendant la nouvelle opération à venir. Le professeur qui me suit me tient au courant des avancées des recherches. J’avoue mon impatience. Dites-moi, professeur, c’est pour quand le jour J ? Mr. Carrier, quel cuisinier ! Il officie dans la clinique où je me rends chaque année pour y passer un mois. Je le tiens en grande affection. Cette clinique située au bord du lac de Constance me fait bénéficier de soins modernes. Des médecins, des thérapeutes efficaces. De jolies infirmières qui ne demandent qu’à satisfaire mes désirs et m’accompagnent dans mes déplacements. Les patients sont essentiellement Suisse Allemands. Donc je me suis initié au « schwytzertütch ».

Je me débrouille mieux en anglais. Cela vous étonne ? « Déjà Napoléon perçait sous Bonaparte. » Pacifique Victor Hugo ! Son échange épistolaire avec sa maîtresse Juliette Drouet est à lire. Saurez-vous dire un jour ainsi que l’a fait Desbordes-Valmore : Vous aviez mon cœur, Moi, j’avais le vôtre : Un cœur pour un cœur : Bonheur pour bonheur ! Il y a tant à découvrir dans la poésie. C’est bien plus que des mots rimés. C’est l’expression de nos rêves, de nos aversions, de nos peurs, de nos motivations. On peut tout « poétiser ». Flaubert a dit : « Lisez pour vivre ». A vous qui me lirez peut-être, je dis merci, Ai-je eu raison de vous faire partager mes sentiments ? Je serais heureux de lire vos réflexions, vos critiques. Quelques mots d’encouragement me feraient plaisir.
Lors d'une de mes nombreuses "inspections de cuisine", en cure.

Mes passions

Ma vie est simple mais remplie de bonnes choses : l'internet bien entendu, qui est pour moi une véritable fenêtre sur le monde.

Mais j'aime aussi le cinéma et plus particulièrement les films d action, les films d'horreur, les comédies. La musique : Michael Jackson, le rapeur Eminem ou encore un bon Gun's and Roses. Quitter mon domicile familial en participant à de nombreux camps de vacances, des cures à Valmont où tout le personnel est au pt'its soins avec moi. Et bien entendu, j'aime bien manger et suivre les actualités pour tout savoir sur les derniers films qui sortent en salles ;-).
J'aime aussi faire le clown !

Mes défis

Ils sont nombreux pour moi, mais le principal défi est de vaincre mon handicap. Je passe beaucoup de temps devant l'ordinateur et je n'ai pas forcément toujours l'occasion de pratiquer suffisamment d'exercices physiques. Mon corps se rouille un peu avec le temps et tout devient plus difficile avec le temps. Parler, respirer, avaler, tenir un verre à boire, taper sur mon clavier.

A noter que je n'utiliser pas beaucoup de moyens adaptés à mon handicap (à part ma chaise roulante) J'ai un clavier et une souris normale, comme vous et mois. Mais je suis très content que mon ami Jan m'ait poussé à acheter un bureau dont la hauteur peut être modifiée à l'aide d'un simple bouton. Et en plus, je suis moins coincé entre les deux tireurs de mon ancien bureau en bois, style Louis XIV ;-).

Je pense que ça me soulagerait d'avoir des moyens adaptés à mon handicap. Mais ils n'arrivent pas à moi ... C'est dommage parce que ça me soulagerait certainement.

Et pour terminer, un autre défi de taille : vaincre ma solitude. Je suis souvent seul à la maison. Donc n'hésitez pas à m'écrire par e-mail par exemple ou sur les réseaux sociaux. Je me réjouis de nos futurs échanges !
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